Les lasers

Les lasers en ophtalmologie

En ophtalmologie, il existe plusieurs types de laser disponibles à la consultation.

Chaque type de laser est dévolu à un type de pathologie spécifique.

 

LASER YAG

Le laser YAG a un effet de découpe des tissus.

Il permet d’effectuer :

  • des iridotomies (trou dans l’iris) effectués dans le traitement préventif ou curatif des glaucomes aigus par fermeture de l’angle
  • il traite les opacifications de la capsule postérieure du cristallin qui survient parfois après une chirurgie de la cataracte
  • Permet de liquéfier le vitré de de relâcher certaines tractions : vitreolyse

Ces traitement sont indolores et sont effectués en quelques minutes à la consultation en utilisant un verre de contact après avoir instillé quelques gouttes anethesiantes.

LASER SLT

LASER SLT (ou Sélective Laser Trabeculoplasty ) :

Utilisé dans le traitement des glaucomes chroniques ou primitif à angle ouvert.

Il réduit la pression intra oculaire en améliorant le passage de l’humeur aqueuse fabriqué par l’œil à travers le trabéculum , sa zone habituelle d’évacuation.

LA PHOTOCOAGULATION AU LASER

C’est un faisceau lumineux émis en un seul point ou en plusieurs points (multi spot).

Il permet la photo coagulation de la rétine provoquant une brulure sélective par la chaleur dû à l’énergie produite par le laser. Il peut être de différentes longueurs d’ondes ou couleurs : laser rouge (krypton), laser vert (argon), laser diode.

Il entraine la destruction du tissu où se produisent les impacts de photo coagulation avec un phénomène de cicatrisation de la rétine ce qui provoque une adhérence entre cette dernière et l’épithélium pigmentaire en regard.

 

Ce laser est effectué après une dilatation pupillaire et une anesthésie topique par instillation de collyres, les séances durant 10 à 15 minutes.

Il est utilisé largement dans le traitement de la rétinopathie diabétique.

Son rôle est ici de détruire de vastes zones de rétine en manque d’oxygène ( ou ischémique) et d’empêcher ainsi la formation de vaisseaux anormaux :les neovaisseaux entrainant eux-mêmes de nombreuses complication comme des hémorragies intra vitréennes ou un glaucome neovasculaire difficile à traiter. On appelle ce traitement souvent effectué en 3 ou 4 séances une panphotocoagulation.

Il est utilisé de la même façon dans les formes ischémiques des occlusions veineuses rétiniennes en photo coagulant les zones hypoxiques en souffrance permettant d’éviter le même type de complication : hémorragie intra vitréenne et glaucome neovasculaire

Il permet également le traitement des déchirures ou trous de la rétine périphérique en créant une cicatrice au niveau du bord de ces derniers et empêchant le passage de liquide sous la rétine et l’évolution vers un décollement de rétine.

Il traite aussi les macros anévrismes rétiniens en entrainant la thrombose de ces derniers grâce à ses propriétés thermiques.

Il joue également un rôle maintenant plus accessoire depuis l’avènement des injections intra vitréennes dans le traitement de certains œdèmes maculaire diabétique , photocoagulant les micro anevrismes présents dans cette pathologie.

LA PHOTOTHÉRAPIE DYNAMIQUE

Le principe de ce laser rétinien est diffèrent des précédents.

Il consiste en une perfusion intraveineuse d’une molécule photo sensibilisante : la visudyne (verteporfine) qui rend sensible à une certaine longueur d’onde de lumière.

Puis on utilise un laser émettant à cette même longueur d’onde et on cible les lésions à traiter. Il est nécessaire de se protéger du soleil pendant 48 heures après le traitement.

Ce type de laser permet de traiter certaines forme de DMLA et certaines pathologies rétiniennes comme la CRSC.

QUESTIONS FRÉQUENTES

Quelle gène peut provoquer un traitement laser ?

La plupart du temps vous prouvez repartir de la consultation quelques minutes après le laser.

Il peut exister un phénomène d’éblouissement ou une vision floue pendant quelques minutes.

Une brève irritation locale peut également rarement survenir.

Le laser fait-il mal ? Non

Le traitement laser est habituellement peu ou pas douloureux.

Dans certain cas cependant le patient peut ressentir pendant le laser une douleur localisée souvent sourde et peu intense.

Pour d’autres renseignements sur le sujet, vous pouvez téléchargez la fiche de consentement éditée par la SOCIÉTÉ FRANÇAISE D’OPHTALMOLOGIE. Il est indispensable de la lire avant l’opération et de la remettre au chirurgien SIGNÉE :  FICHE SFO – TRAITEMENT RÉTINE PAR LASER